Depuis sa création en 2008, Vinted a bâti son succès sur l’achat-vente de vêtements de seconde main. Plus récemment, la plate-forme a mis en place la « protection acheteur » censée sécuriser les transactions entre particuliers. Explications.
journaliste
Le nom Vinted est presque entré dans le langage commun, notamment en France. Cette plate-forme en ligne est gérée par une société du même nom, dont le siège social est situé à Vilnius en Lituanie. Pour y accéder, il suffit de télécharger l’appli. Vinted agit comme intermédiaire entre ses utilisateurs – des particuliers – à qui elle donne la possibilité d’échanger, vendre ou acheter des articles aussi variés que des vêtements, accessoires de mode, soins, objets de décoration, linge de maison… Dans ses conditions générales de vente, l’entreprise se défend d’être partie aux transactions entre les utilisateurs et se présente avant tout comme un facilitateur. Les vendeurs peuvent déposer gratuitement leurs articles sur le catalogue du site. Ils peuvent accéder en outre à des services supplémentaires optionnels comme, par exemple, la fonctionnalité payante automatisée de « boost » qui consiste à donner plus de visibilité à leurs articles. Quant aux acheteurs, dès lors qu’ils utilisent le service de paiement de Vinted, ils doivent supporter certains frais. à cet égard, comme le souligne Natacha Blanchard, responsable communication de l’entreprise, « l’une des priorités de Vinted est d’offrir à ses utilisateurs la possibilité de faire des achats en toute sécurité ».
Pour garantir cette sécurité, la plate-forme décline une « protection acheteur » dont les frais s’élèvent en France à un montant fixe de 0,70 € et 5 % du prix de l’article, et s’appliquent à chaque transaction. « Nous ne...