Alors que le savoir-faire des assisteurs français continue à s'exporter, la profession planche, en France, sur ses relations avec les dépanneurs. L'utilisation des nouvelles technologies et la refonte des garanties voyage font également partie de l'actualité.
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Quelle est la part de l'international dans le chiffre d'affaires du secteur de l'assistance française en 2011 ?
L'international pèse pour 61 % (3,4 Md€) du chiffre d'affaires global de l'assistance qui s'élève à 5,57 Md€, soit une hausse de 5 % par rapport à 2010, sachant que seulement quatre sociétés d'assistance françaises ont des filiales à l'étranger : Axa assistance, Europ assistance, IMA et Allianz Global assistance. Cette croissance est inférieure à celle des dernières années. En Europe, la France reste le pays le plus gros contributeur devant l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne et le Royaume-Uni. Les Amériques, deuxième pôle géographique, sont suivies par l'Asie-Pacifique. Dans les pays matures, ce sont les assistances santé et les services à domicile qui tirent la croissance alors que dans les pays émergents, Chine et Brésil essentiellement, ce sont celles de l'automobile et du voyage.
Dans l'Hexagone, comment s'est comporté le secteur automobile ?
La diminution du nombre d'interventions en automobile (-1,4 %) s'explique à la fois par la baisse des immatriculations (- 2,1 %), la fiabilité accrue des véhicules et la moindre exposition aux intempéries. Pour autant, l'automobile représente 57,6 % du chiffre d'affaires France et 70,3 % des dossiers traités.
Quel est l'impact des nouvelles technologies sur cette branche d'activité ?
Elles gagnent de plus en plus de terrain et permettent d'optimiser les tâches à moindre valeur ajoutée. La plupart des assisteurs ont mis en place le système informatisé de missionement automatique des prestataires, utilisent l'échange de données informatisées et déploient des applications smartphone. En outre, la gamme de véhicules électriques s'étoffant sur le marché, certains assisteurs...