Bien que sinistrée et déficitaire, l'assurance habitation reste un produit d'appel. Les assureurs tentent donc de fidéliser leurs clients tout en augmentant les primes.
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Equilibrer son budget habitation relève toujours du casse-tête pour une grande partie des Français. La plupart des postes sont en hausse, charges, loyer, prix de l'énergie, travaux d'entretien et, bien entendu, l'assurance ! Alors même que le pouvoir d'achat est en baisse. Dans ce contexte délétère, peu de facteurs pèsent en faveur d'une reprise du marché de l'immobilier. En 2013, les ventes de logements neufs et anciens ont baissé de 10 %. Et les autorisations de permis de construire ont reculé de 7,5 % et les mises en chantier de 13 %. « Les promoteurs immobiliers ont manqué parfois de financement pour monter leurs programmes et surtout l'investissement locatif a été peu soutenu par de nouvelles mesures », observe Jean-Philippe Van Poperinghe, directeur du marché des particuliers grand public pour les Banques populaires. « Malgré un environnement de baisse des prix de l'immobilier et de taux d'intérêt très bas - passé sous la barre des 3 % en mai 2013 -, le nombre de prêts accordés a diminué de plus de 7 % », souligne Jean-Marie Vallaud, responsable des offres IRD à la Maaf. Et Emmanuelle Fenard, responsable marketing assurance et prévoyance de BNP Paribas Cardif, d'ajouter : « La baisse des taux a favorisé les renégociations et les rachats de crédits. »
Des mini-événements climatiques en cascade
Parallèlement à la morosité du marché de l'immobilier, les conditions météorologiques se sont montrées particulièrement désastreuses l'année dernière. En effet, une série d'événements climatiques a en effet frappé le pays....