Exposée aux risques de défaillance technique, à la perte de marchandise et au vol, la chaîne de supermarchés Biocoop a noué un partenariat avec le courtier Bankassur Gras Savoye. Exemple avec une boutique du Val-de-Marne récemment ouverte, au statut un peu particulier.
Journaliste/Secrétaire de rédaction
Premier réseau de magasins bio en France, l’enseigne Biocoop compte plus de 382 magasins répartis sur tout le territoire. Elle défend le commerce équitable et les « écoproduits » afin de limiter l’empreinte écologique. Le magasin Biocoop Rigollots, ouvert le 5 décembre dernier et situé en banlieue parisienne, sort du lot. En effet, c’est le premier en Île-de-France à adopter le statut de société coopérative d’intérêt collectif (SCIC). Le magasin et l’association qui le gère sont à but non lucratif. Les bénéfices de l’entreprise sont réinvestis dans la structure. Samuel Gérard, le gérant, a investi 5 000 €.
Le reste est venu de partenaires, d’outils de financement de l’économie solidaire, de voisins et d’amis. Avec fierté, il détaille : « Notre but était de montrer qu’il est possible d’ouvrir une boutique indépendante et d’avoir un modèle de distribution différent en zone urbaine. » Une fois le financement sécurisé et l’emplacement trouvé (à la frontière entre Vincennes, Montreuil et Fontenay-sous-Bois), encore fallait-il transformer un fleuriste en supermarché, et vu l’importance des travaux à réaliser, l’architecte conseille judicieusement à Samuel de contracter une assurance dommages-ouvrage pourtant obligatoire. « Biocoop ne nous appuyait pas là-dessus. Très peu de magasins la prennent. J’ai contacté Réseau entreprendre qui m’a recommandé SFS. Cela représentait 7 400 € pour un montant de travaux de 300 000 € mais c’était nécessaire. »
En termes de complémentaire santé, et via la convention collective nationale du commerce de détail des fruits et légumes, épicerie et produits laitiers, les salariés sont couverts par AG2R La Mondiale.