Quelles sont vos principales observations de l’étude* « Usages, risques et accidentalité des EDPM » avant et après le confinement ?
Ce que nous retenons de cette étude, c’est d’abord que l’usage de ces engins est désormais bien établi. 11 % des Français en utilisent régulièrement et la crise sanitaire accélère le phénomène. Ensuite, nous observons que l’image de ces engins a évoluée, passant de dangereux et gênants pour les autres usagers de la route, ils sont aujourd’hui associés au gain de temps et comme contribuant à désengorger les centres-villes. Enfin, nous avons constaté une meilleure connaissance de la réglementation, notamment par rapport à l’obligation d’assurance RC des utilisateurs. Deux tiers des propriétaires savent qu’il y a une assurance obligatoire pour ces engins, alors que moins de la moitié des locataires ont eu écho de cette réglementation.
Comment la profession sensibilise-t-elle les usagers ?
Nous avons recours à trois principaux vecteurs. D’abord, les professionnels eux-mêmes. C’est pour cela que nous avons effectué cette étude avec la Fédération professionnelle de la micro-mobilité, dont les membres font beaucoup d’efforts auprès de leurs adhérents (loueurs ou revendeurs) pour fournir des informations sur l’assurance et des éléments de prévention. Ensuite, notre association Assurance prévention a également dans son cœur de cible la mission de sensibiliser, d’informer et de réaliser des opérations mêlant assurance, réglementation et conseils de prévention. Enfin, les assureurs eux-mêmes sont actifs. Ils ont des contacts directs avec les assurés, et sont donc un vecteur important de transmission.
Ce développement des EDPM s’est-il accompagné d’un développement de l’offre assurantielle ?
Les assureurs se sont en effet adaptés au...