Quelle est votre vision du marché du courtage d’assurance des industries du spectacle aujourd’hui ?
L’univers de nos clients est en constante mutation, ce qui les éloigne progressivement du courtage « traditionnel ». L’effondrement des primes actuel engendre une situation d’étranglement sur la prise en charge des sinistres d’intensité par les assureurs mais aussi, mécaniquement, une diminution des commissions, souvent seule source de revenu pour les courtiers. Face aux attentes particulières de nos clients spécialistes du divertissement et de la communication, notre souhaitons leur apporter conseil et services à forte valeur ajoutée avec des offres d’assurance à coûts optimisés.
Concrètement, qu’est-ce que cela veut dire pour vous ?
Nous intervenons sur un marché particulier mais conséquent puisque les industries culturelles et créatives constituent le troisième employeur européen. Etant détenteurs d’une expérience sinistre unique et de premier plan, nous devons évoluer vers la gestion de risques et remettre l’assurance au centre des préoccupations de nos clients, particulièrement exposés à des risques d’intensité (météo, attentat, épidémie…). Le poids des sinistres a un impact direct sur le maintien d’un assureur sur notre marché. Ce choix de la spécialisation associé a une logique du mutualisation des expositions aux risques nous ont permis de gérer plus de 16 M€ de primes d’assurance en 2015, en maintenant des résultats viables malgré des situations de cumuls successives comme la très mauvaise saison météo en 2014 ou bien les conséquences des attentats en 2015.
Votre stratégie passe-t-elle par des opérations de croissance externe ?
Le moteur du développement d’Ovatio reste la croissance organique....