Pourquoi la RC médicale pose-t-elle problème ?
Nous expliquons que la RC médicale n’est pas une problématique franco-française mais qu’elle concerne le monde entier. Pendant des années, les assureurs traditionnels ont laissé penser que la RC médicale en France était un marché spécifique réservé aux acteurs locaux, mais cette problématique est la même dans n’importe quel pays du globe.
Ce qui est important pour nous courtiers c’est de trouver des partenaires assureurs qui connaissent la RC médicale, des spécialistes de ce risque et qui le travaillent dans tous les pays du monde. CNA Hardy enregistre par exemple 1,8 Md$ de prime RCM via sa filiale Health Pro aux états-Unis, ce qui prouve sa connaissance en la matière.
Pourquoi les porteurs de risques d’origine américaine s’intéressent-ils au marché tricolore ?
Les assureurs anglo-saxons s’intéressent depuis près de quinze ans au marché français car les dispositions de la loi Kouchner et la stabilité juridique autour de l’activité n’existent dans aucun autre pays. La loi Kouchner a bien cadré ce marché et apporte de la sérénité aux souscripteurs. BEAH fait appel à des acteurs solides et pérennes, avec des capacités financières fortes, tous très bien notés par les agences, sans nous empêcher de chercher de nouveaux acteurs pour conforter nos positions.
Quels types d’acteurs cherchez-vous à attirer ?
Nous les choisissons en fonction de leur spécialisation en RC médicale et de leur solvabilité. Nous sommes sans cesse à la recherche de nouveaux partenaires notamment pour faire de la coassurance, avec la possibilité de mutualiser les résultats pour faire face à une éventuelle dérive de la sinistralité. Aujourd’hui,...