L’obligation d’assurance en responsabilité civile imposée par la loi Alur a-t-elle provoqué une augmentation des souscriptions et comment y avez-vous fait face ?
Pour le syndicat des copropriétaires, cette garantie étant déjà incluse dans le contrat multirisques copropriété proposé par le groupe SMA, cette nouvelle obligation n’a eu aucune incidence pour nos assurés. Quant à la garantie RC des copropriétaires occupants, elle est déjà habituellement incluse dans leur contrat d’assurance multirisques habitation. En revanche, de nombreux copropriétaires non occupants n’étaient pas assurés avant la loi Alur et ont dû souscrire une assurance spécifique appelée CNO (copropriétaire non occupant). Au sein du groupe SMA, nous avons pu accompagner nos assurés particuliers (via notre filiale Protec BTP) mais aussi nos partenaires administrateurs de biens, y compris avec la mise en œuvre de solutions sur-mesure.
Pour pallier la difficulté à assurer les immeubles en multirisques copropriété, les assureurs n’ont-ils pas tendance à créer ou à augmenter les franchises ?
La plupart des immeubles ne rencontrent pas aujourd’hui de difficultés particulières pour trouver une assurance multirisques copropriété dans les conditions normales du marché. Plusieurs assureurs sont présents sur ce segment garantissant des conditions de compétitivité quant aux tarifs et aux franchises. Le mouvement de redressement qui a eu lieu au cours des dernières années nous semble plutôt lié à une évolution modérée et cohérente du marché par rapport à des niveaux de primes qui étaient parfois excessivement bas et à l’augmentation du coût des sinistres.
Comment voyez-vous évoluer la multirisques copropriété ?
À ce stade, les nouveaux risques identifiés ont peu d’incidences directes sur le produit multirisques copropriété. De nouveaux risques se développent actuellement et nécessitent...