La PJ pro peut-elle remplacer un service juridique intégré au sein d’une entreprise ?
Je ne suis pas sûr que la question se pose en ces termes. La protection juridique est particulièrement adaptée à des structures petites ou moyennes qui ne peuvent pas internaliser leurs moyens juridiques pour des raisons de coûts et de compétences humaines. Par ailleurs, les problématiques juridiques à traiter restent aléatoires donc ne justifient pas une ressource à plein temps. Les entreprises de taille plus importante, qui ont un gros volume d’affaires et beaucoup de salariés, sont quant à elles déjà organisées pour faire face à des enjeux juridiques quotidiens. Elles sont plus à la recherche de solutions de services que de solutions assurantielles. Il y a donc une segmentation naturelle du marché.
A terme, la judiciarisation et la multiplication des litiges menacent-elles l’équilibre technique du marché ?
Chez Allianz protection juridique, au travers des réseaux de distribution d’Allianz France, nous avons choisi de privilégier la vente de mono contrats très couvrants. C’est très rassurant pour le chef d’entreprise, c’est un produit fidélisant acheté en toute connaissance de cause, qui induit évidemment une consommation plus élevée des garanties. Il est donc particulièrement important de surveiller de très près l’équilibre technique. Mais de mon point de vue, l’augmentation des primes n’est pas une fatalité. Charge aux assureurs de trouver des moyens d’optimiser la chaîne de valeur client tout en créant de la satisfaction et de la fidélisation.
Nous avons la chance de vivre dans un monde en mutation humaine et technologique. La digitalisation des parcours clients, le recours à des...