Les armateurs sont plus nombreux à recourir à des sociétés privées pour protéger équipages et cargaisons. Mission assurée par Gallice Security qui travaille de concert avec les assureurs transports.
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Depuis plus de cinq ans, la piraterie maritime est entrée dans une nouvelle ère. Si les navires de petite taille constituaient au départ des cibles privilégiées, tous les types de navires sont aujourd'hui concernés, du navire marchand en passant par les mégas yachts privés. Et la nature même des pirates évolue : simples pêcheurs par le passé, ce sont aujourd'hui de véritables réseaux criminels de grand banditisme. Et dans certains cas, des pirates sous l'influence de milices religieuses comme Al Shebab en Somalie, une milice islamiste radicale.
Conséquences, les attaques se font plus violentes, les durées de séquestration s'allongent jusqu'à 300 jours et le montant des rançons réclamées peut atteindre plusieurs millions de dollars. En 2010, le coût économique de la piraterie maritime était estimé entre 7 et 12 Md$. 148 M$ de rançons ont été versés et 1,8 Md$ ont été dépensés en couvertures d'assurance contre la piraterie.
Concernés par ce phénomène, les assureurs maritimes ont dû augmenter leur taux de primes. Dans certaines zones, déclarées par les marines nationales comme zones de guerre, les hausses de tarifs d'assurance ont été encore plus fortes. En effet, les pirates ont des zones préférentielles d'action. Les points les plus chauds du globe demeurent actuellement le sud de la mer Rouge, la mer d'Arabie ou d'Oman, l'archipel des îles Laquedives (côte ouest de l'Inde) ou le canal du Mozambique. D'autres zones sont considérées à risque, à l'image du golfe de Guinée ou du...