Guerre en Ukraine, inondations en Australie, sécheresse au Brésil, crise Covid… Les réassureurs n’ont pas été épargnés par les sinistres majeurs.
Depuis début 2022, Munich Re enregistre une hausse de 18,5 % de primes brutes émises. Il connaît par ailleurs une nette amélioration de son ratio combiné (94,3 % au S1 2021 contre 90,5 % au S1 2022). Le groupe a pu négocier une augmentation de 6 % des tarifs lors des renouvellements de juillet. Pour sa part, Swiss Re affiche une légère baisse du chiffre d’affaires. Au cours du semestre, la perte due à la Covid-19 s’est élevée à 540 M$. Le CA vie et santé s’élève à 8 149 M$ en primes acquises. En RC et dommages, Swiss Re a provisionné 283 M$ pour les impacts de la guerre en Ukraine et a absorbé d’importants sinistres liés aux catastrophes naturelles (938 M$). Au total, les primes acquises s’élèvent à 14 348 M$ en dommages. Le ratio combiné s’est dégradé passant de 94,3 % au S1 2021 à 98,5 % au S1 2022. La compagnie a toutefois pu augmenter ses tarifs de 12 %. Hannover Re progresse, lui, de +19,9 % en chiffre d’affaires. Sur la branche vie et santé, le coût de la pandémie s’est élevé à 194,2 M€, pour une collecte de 4 420,5 M€. En RC et dommages, les dépenses liées aux gros sinistres, y compris les réserves constituées liées à la guerre en Ukraine, ont dépassé les prévisions budgétaires de 611 M€, en parallèle d’un encaissement de 12 921,9 M€ en primes brutes émises. Hannover Re a augmenté ses tarifs de 4,1 %.
Perte nette de 239 M€
Du côté de Scor, la rentabilité technique a été affectée notamment par la grave sécheresse au Brésil provoquant un impact net de 193 M€. En dépit de son chiffre d’affaires...