Le Silk Way, un rallye-raid reliant Moscou à Pékin, soumet les organisateurs, en partie français, et les experts de Mutuaide assistance, à un véritable choc culturel. Les obstacles ont pu être franchis grâce à une bonne concertation entre nationalités, et une cartographie des risques minutieuse.
Journaliste
« Au quotidien, ce sont des centaines de problèmes différents à gérer. ça ressemble parfois à Mission Impossible », sourit Frédéric Lequien, le directeur adjoint du Silk Way, un peu plus de deux mois après l’arrivée à Pékin, le 24 juillet dernier, de ce rallye-raid de dix mille kilomètres à travers trois pays : la Russie, le Kazakhstan et la Chine. Bien sûr, avec ses équipes françaises, ils disposaient déjà d’une certaine expérience pour avoir participé à l’organisation de cette course d’autos et de camions en 2009. Mais cette année, les quelque 140 concurrents au départ et les suiveurs de l’organisation ou des différentes écuries abordaient une terra incognita, et pas des moindres : la Chine, où se déroulait la dernière des trois semaines de compétition. Même pour Mutuaide assistance, spécialiste de la médicalisation pour les organisateurs d’événements sportifs et/ou exceptionnels, le défi était de taille puisque Nicolas Gusdorf, son DG, et ses équipes, n’ont pu jauger, éprouver et sélectionner les hôpitaux encadrant ce parcours que… quinze jours avant le départ de l’épreuve !
Pour compliquer l’équation, il fallait compter avec un contexte hautement sensible sur le plan géopolitique. « Les présidents russe et chinois y voient un outil de dialogue entre leurs pays et une vitrine pour le tourisme à même de montrer au monde entier leur hospitalité et la qualité de leurs infrastructures, et pas seulement celles des complexes olympiques de Moscou et de Pékin. Nous étions là pour...