En 2019, le groupe SMA a fêté ses 160 ans, une occasion de replonger dans ses racines. Assureur des travaux haussmanniens au 19 siècle, le groupe joue le même rôle aujourd’hui dans le chantier du Grand Paris, confirmant ainsi son caractère d’acteur historique de l’assurance construction. Entretien avec Pierre Esparbès, directeur général du groupe mutualiste SMA (SMABTP et SMAvie), parmi les tout premiers assureurs à s’engager auprès de ses sociétaires face à la crise sanitaire.
journaliste
Quel bilan dressez-vous de l’année écoulée alors que vos comptes ne sont pas encore publiés ?
2019 aura été une année importante à plus d’un titre pour la société d’assurance mutuelle que nous sommes. C’est en effet l’année qui traduit en chiffres le fruit de notre stratégie planifiée il y a trois ans, tandis que nous allons définir en 2020 notre prochain plan triennal. C’est aussi l’année de nos 160 ans, un anniversaire que nous avons célébré en organisant de nombreux événements en région. Cette opération aura soulevé beaucoup d’énergie au sein de nos équipes. Cet anniversaire a été aussi l’occasion de rappeler à chacun de nos collaborateurs notre histoire, nos racines, afin de définir, si besoin en était, nos ambitions pour l’avenir.
Et en termes de chiffres ?
En non-vie, notre activité a progressé d’environ 5 % en 2019, de 9 % en vie, le tout sur un marché très concurrentiel. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas connu une telle croissance, et ce pour tous nos réseaux de distribution, tous les marchés et toutes les branches que nous pratiquons. Cela tient au fait que le secteur de la construction s’est bien porté l’an dernier. Mais cette bonne année est aussi le fruit des actions de développement déployées dans le cadre de notre plan triennal.
Quel type d’actions ?
Nous avons notamment développé notre activité via la création de deux nouvelles implantations : l’une en Belgique, l’autre en Côte d’Ivoire. Nous sommes très satisfaits de ces créations ex nihilo qui ont d’ores et déjà atteint le point mort, c’est-à-dire un chiffre d’affaires permettant d’amortir nos frais fixes, les premiers clients étant toujours les plus difficiles à obtenir.