Quelle est l'actualité du SNSA ?
Le SNSA a initié, en 2011, avec les organisations patronales des dépanneurs des rencontres régulières. Le dialogue s'est poursuivi en 2012. Nous avons d'abord travaillé à l'allégement des formalités administratives. Ensuite, nous avons passé un accord avec une société spécialisée qui recense, pour l'ensemble des professionnels, la totalité des données nécessaires concernant les dépanneurs. Celles-ci attestent que leurs pratiques sont conformes à la réglementation. Par ailleurs, 10 000 prestataires sont déjà entrés dans le système de l'e-attestation. En matière de formation, nous avons créé des modules spécifiques à la profession. Le dépannage sur place est un autre sujet d'étude. Les assisteurs ont par ailleurs respecté leurs engagements en versant une partie de leur taxe d'apprentissage aux organismes collecteurs de la branche dépannage-remorquage.
La négociation sur la charte de bonne conduite entre assisteurs et dépanneurs a-t-elle abouti ?
Cette charte a pour vocation de consacrer de bonnes pratiques entre les assisteurs et les entreprises de dépannage. Elle a donné lieu à de nombreux échanges qui se poursuivent aujourd'hui. Nous espérons aboutir à un texte définitif avant la fin de l'année.
Concernant l'e-call, Bruxelles a-t-il assoupli sa position quant à la réglementation à venir ?
Nos démarches se sont accélérées en 2012 et continuent en 2013. En étroite liaison avec les autorités françaises, nous avons poursuivi notre travail de conviction des autres partenaires européens. Il semble que le point de vue de la France gagne du terrain puisque six autres pays ont rejoint notre position, dont l'Allemagne, le Royaume-Uni et la Belgique... Notre objectif n'est...