A l’occasion des quatrièmes commémorations de l’attentat qui a endeuillé la ville de Nice en juillet 2016, le FGTI a dressé un bilan de la prise en charge des victimes : plus des trois quarts ont reçu une offre d’indemnisation définitive.
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Le 14 juillet 2016, un attentat au camion bélier clôturait tragiquement le feu d’artifice en fonçant sur la foule rassemblée sur la promenade des Anglais de Nice, fauchant 86 vies. Quelque 450 personnes étaient par ailleurs blessées et des milliers traumatisées. Quatre ans après, alors que la municipalité s’apprêtait à rendre hommage aux disparus en installant 86 faisceaux lumineux sur les lieux du drame, le Fonds de garantie des victimes d’actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI) a publié un état des lieux de la prise en charge des victimes de l’attentat de Nice. Au 1er juillet 2020, l’ensemble des victimes, soit 2 363 personnes, a bénéficié d’une prise en charge financière.
Dans le détail, ce sont 469 proches de victimes décédés, 267 victimes blessées et leurs proches, et 1 627 victimes traumatisées. Le FGTI a pu faire à cette date une offre d’indemnisation définitive à 1 848 victimes, soit plus des trois quarts d’entre elles. L’achèvement de la procédure d’indemnisation est subordonné à l’évaluation finale de leur préjudice à la suite des séquelles définitives constatées dans le cadre d’expertises médicales indépendantes. Pour le quart restant, les dommages ne sont pas encore consolidés. Leur stabilisation, en particulier sur le plan psychique, peut en effet prendre plusieurs années.
Être présents à court et long terme
« Le processus médico-légal est long, confirme Julien Rencki, directeur général du FGTI, l’état de santé des victimes nécessitant du temps pour se stabiliser. Nous devons ainsi être...