Convoitée par les bancassureurs, la MRH est confrontée à un risque climatique croissant. Pandémie oblige, elle doit en outre intégrer de nouveaux risques liés notamment au travail à domicile. La convention IRSI, pour sa part, facilite le réglement des sinistres pour les assurés.
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Le marché de la multirisque habitation a continué de progresser en 2019, au même rythme qu’en 2018 : la FFA indique ainsi que le nombre de contrats a augmenté de 2,1 % l’an passé (contre +2 % l’année précédente). D’après les données de l’Insee, le parc immobilier français comptait près de 37 millions de logements au 1er janvier 2020, soit 382 000 de plus qu’au 1er janvier 2019. Le marché du neuf a été beaucoup moins dynamique que celui de l’ancien. De fait, seuls 160 000 logements neufs ont été vendus l’an passé, soit 3,3 % de moins qu’en 2018 indique la Fédération des promoteurs immobiliers, et ce notamment en raison de la diminution du nombre de permis de construire (-6,7 %). À l’inverse, le marché immobilier de l’ancien a été particulièrement actif, avec plus d’un million de transactions, soit une progression à deux chiffres de +11 % pour l’année 2019 s’est félicité l’organisation professionnelle des Notaires de France dans sa note de conjoncture d’avril dernier. Et 2020 était partie sur un même rythme, jusqu’à ce que le confinement provoque « l’arrêt quasi instantané des activités immobilières », précise la note.
Avec une augmentation moyenne annuelle du nombre de logements de seulement 1,1 %, le marché de la MRH reste particulièrement concurrentiel. Il est marqué par une forte avancée des bancassureurs : leur part de marché en nombre de contrats ne cesse de progresser, comme le rappelait Cyrille Chartier-Kastler dans son dernier baromètre des assurances dommages publié...