Lancée il y a tout juste un an, Monuma multiplie partenariats et services. La start-up offrant l’expertise d’œuvres d’art et objets de valeur à distance sur la base de la blockchain a pour ambition de bousculer les habitudes de l’assurance et du monde de l’art, pour une plus grande démocratisation.
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La blockchain fait sa révolution dans le monde de l’art. C’est en tout cas ce que laisse supposer l’application « Patrimonia » pensée par Emmanuel Moyran, cofondateur de Monuma. Elle est la première à proposer un service d’évaluation et de certification à distance des objets de valeur basée sur la blockchain. « Les usages changent, l’assurance doit changer en conséquence et devenir plus flexible. Nous proposons de raccourcir la chaîne sinistre en créant une approche numérique globale pour l’estimation de biens mobiliers et la gestion de leurs risques. Du même coup, nous soutenons le développement de l’assurance à la demande », explique l’entrepreneur.
Fort de cette ambition et d’un bon démarrage avec 1 500 usagers sur la première année, la start-up se diversifie. Elle lance « Mobility blockchain » pour sécuriser un bien dans toutes les étapes de son transport grâce à des photos inscrites dans la blockchain. « Des transporteurs fine art commencent à nous utiliser plutôt que de recourir à des huissiers », confie Emmanuel Moyran.
Produits tous azimuts
Autre pan de développement en cours de finalisation, « Umbrella » portera sur l’assurance du bien immobilier collaboratif type Airbnb. D’autres pistes sont dans la tête de l’entrepreneur insatiable, comme la mise sous blockchain des inventaires des magasins de luxe qui font des prêts ou des fonds d’atelier d’artistes (deux sont en cours de discussion) et ainsi éviter la problématique des contrefaçons. Cette multiplication des produits s’accompagne d’une...