A l’ère du réchauffement climatique et de l’essor des nouvelles technologies, l’assurance indicielle semble appelée à se développer. Et de nombreux acteurs y travaillent. Nombre de défis restent cependant à relever.
journaliste
[Article initialement paru le 6 janvier 2021, NDLR] Pas de définition de l’assurance paramétrique ou indicielle dans le Code des assurances, en tout cas pour le moment. Mais cela pourrait changer à l’avenir. C’est en tout cas la conviction d’Aurélien Schwachtgen, actuaire IA, qui estime que cette forme de garantie n’en est qu’à ses prémices. Et c’est pourquoi il est à l’initiative d’un groupe de travail « assurance paramétrique » lancé le 13 octobre dernier par la commission innovation de l’Institut des actuaires. Les actuaires qui interviennent sur ce type d’assurance sont invités à s’y réunir mensuellement pour réfléchir à la définition de l’assurance paramétrique, mais aussi se pencher sur « le devoir de conseil et le rôle de l’actuaire face à l’introduction de nouveaux risques sous-jacents à l’assurance paramétrique comme le risque de base, c’est-à-dire l’écart entre le risque modélisé et celui qui est observé sur le terrain, la fiabilité des données ou l’enrichissement sans cause… » Figurent également au programme du groupe de travail l’approche tarifaire et la mutualisation, sans oublier l’impact réglementaire (Solvabilité II, IFRS 17…).
Plus largement, les participants s’attacheront à « comprendre l’interaction entre assurance traditionnelle et assurance paramétrique et penser l’avenir de cette solution dans un monde de plus en plus numérisé », explique Aurélien Schwachtgen à la fois membre de l’Institut des actuaires, mais aussi président de l’association des actuaires...