Les déclarations de risque doivent être conformes à la réalité afin que la prime fixée lors de la souscription du contrat soit en conformité avec le risque assuré. En cas d’erreur ou omission commise de bonne foi, une réduction dite de proportionnalité pourra s’appliquer sur l’indemnité de sinistre.
Outre la détermination de la valeur financière des biens à assurer, cette expertise peut aussi servir à constater que les biens à garantir sont installés, exploités, et protégés dans les règles de l’art : par exemple pour des panneaux photovoltaïques ou une usine de produits chimiques. Un regain d’intérêt se manifeste chez les assureurs pour cette expertise préalable, notamment en matière d’assurances cyber et incendie d’équipements spécifiques.
« L’expertise préalable est un sujet important. Pour l’entreprise assurée, l’intérêt est notamment de choisir les bonnes garanties en adéquation avec la valeur réelle des biens qui constituent son outil de travail, et donc la base de la juste valeur indemnisable en cas de sinistre », précise Philippe Bretez.
L’expertise préalable permet aussi de définir le sinistre maximum possible (SMP) qui est le montant du dommage matériel le plus important d’un événement garanti, risquant de consommer la totalité des capitaux alloués. Avertie de ce risque, l’entreprise peut adapter sa couverture assurantielle afin de combler le manque. « Il en est de même pour la perte d’exploitation dont dépend souvent la survie de l’entreprise après un sinistre. à cet...