Le début du printemps n’a pas épargné les viticulteurs français, plusieurs épisodes de gel ont frappé les régions viticoles causant pertes et dégâts sur les cultures.
journaliste
Les viticulteurs ont subi de plein fouet les baisses de températures qui ont frappé la France fin avril et début mai. Les deux premiers épisodes de gel ont fait des dégâts importants bien que géographiquement localisés. L’Aude, l’Ardèche et le Gard dans le Sud, l'ouest du Val de Loire ainsi que le Mâconnais, le sud Bourgogne et le nord de Beaune ont été touchés par le premier épisode début avril. Le Bordelais et la Champagne ont été touchés lors du deuxième épisode. Les vignobles bordelais et cognaçais ont eu à subir une troisième vague de gel début mai. Les déclarations restent en cours, « certains agriculteurs attendent de constater les dommages avant de déclarer », signale Groupama. Au 17 mai, le premier assureur du monde agricole comptabilisait plus de 2 000 déclarations.
Les viticulteurs ne bénéficient plus du régime des calamités agricoles depuis 2011 et doivent s’assurer pour se prémunir. Cette couverture est essentiellement proposée au travers de l'assurance multirisque climatiques (MRC), laquelle couvre également les risques liés à la grêle, à la sécheresse... et bénéficie à ce titre des subventions à l'assurance récolte. Les couvertures gel profitent des mêmes caractéristiques que celles de la MRC, notamment une couverture sur l'ensemble de la campagne, après la vendange de l'année précédente jusqu'à la vendange de l'année de couverture.
Or, seuls 30 % des viticulteurs assurent leur exploitation et ce malgré les aides de l’État et de l’Union européenne (subvention à...