Dans son dernier rapport sur l’indice de rappel des produits en Europe, Sedgwick relève que le volume des rappels au troisième trimestre 2021 est resté constamment élevé en réponse à des réglementations nouvelles et changeantes, à une surveillance accrue des pratiques en matière d’environnement et de durabilité, et à des défis opérationnels généralisés.
Le spécialiste des solutions de gestion des risques constate toutefois que les rappels automobiles ont connu une baisse de 14 % d’un trimestre à l’autre. Un constat qu’il nuance du fait de volumes trimestriels de rappels restés supérieurs aux niveaux d’avant la pandémie malgré la baisse de la demande de véhicules et les défis de la chaîne d’approvisionnement. Sedgwick prévient également que l’industrie doit s’attendre à davantage d’activité réglementaire en 2022, axée sur la sécurité des consommateurs, la technologie des véhicules devenant de plus en plus complexe.
Les rappels de produits alimentaires et de boissons ont quant à eux continué d’augmenter, passant de 1 120 rappels au deuxième trimestre à 1 178 rappels au T3 2021. Pour le troisième trimestre consécutif, la contamination (autre que les bactéries) reste la principale cause des rappels d’aliments et de boissons (37 % de tous les événements). Par ailleurs, le rapport estime que les perturbations de la chaîne d’approvisionnement pourraient entraîner des substitutions d’aliments et de boissons et avoir un impact sur l’exactitude de l’étiquetage des ingrédients et des allergènes.
Les rappels électroniques ont diminué de 7 % au troisième trimestre (71 événements), mais restent supérieurs de 26 % à la moyenne trimestrielle de 2020. Cette activité est le reflet de l’attention constante portée à la sécurité des appareils électroniques mais tient aussi du fait que les entreprises continuent de jongler avec des organisations du travail en présentiel et en distanciel, affirme Sedgwick.