Avec 5 à 6 % de croissance régulière ces dernières années, le marché de la protection juridique se porte bien et fait figure de relais de croissance pour les assureurs désireux de multiplier les interactions avec leurs clients. Longtemps vendues en inclusion ou en option des contrats automobile et habitation, les garanties dites « autonomes » se développent alors que les nouvelles technologies et l’automatisation renforcent le service rendu à l’assuré.
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C’est une véritable tendance de fond : souvent servie en additif des contrats auto et MRH et relativement peu utilisée par un assuré qui en ignorait parfois l’existence, la protection juridique (PJ) se développe de plus en plus sous la forme de contrats autonomes souscrits à part entière. Qu’il s’agisse d’opérateurs filiales de grands groupes d’assurance ou d’acteurs spécialisés, le discours est partout le même : valoriser le produit en tant que tel pour en faire un produit consommé et vecteur de services à valeur ajoutée.
Et à l’heure où les grandes marques de l’assurance se tournent vers les services et cherchent à multiplier les contacts positifs avec leurs clients, la protection juridique coche toutes les cases. Produit de multi-équipement par excellence pour les réseaux traditionnels, c’est une garantie peu chère réputée simple à vendre. Par les services qu’elle propose, elle serait également génératrice de satisfaction auprès de l’assuré et donc de gain en termes d’image pour l’assureur. Enfin, c’est un marché rentable.
Ce n’est donc pas un hasard si l’an passé, à l’occasion de la présentation des résultats 2018 du groupe Covéa, les dirigeants avaient annoncé qu’une attention particulière allait être portée au développement de cette activité longtemps restée dans l’ombre des grands marchés de l’assurance de dommages. « La protection juridique fait partie des produits dits de valeur que le groupe veut pousser car elle propose un vrai service rendu au client. Nous nous...