On les voit s’affairer sur les toits et on se dit qu’ils doivent se sentir privilégiés de contempler le monde d’aussi haut. Mais de nombreux risques émaillent le quotidien de ces artisans de haute voltige !
journaliste
En France, on dénombre 18 430 entreprises spécialisées dans la couverture qui emploient 44 800 salariés, selon la Fédération française du bâtiment. Une assurance est obligatoire dans le cadre de l’exercice du métier de couvreur, la garantie décennale des constructeurs, comme elle l’est pour les maçons, plombiers, carreleurs et pour l’ensemble des corps de métier participant à l’acte de construire. Elle protège tous les professionnels qui réalisent des travaux de construction, entre autres de couverture, pour un ouvrage neuf ou une rénovation pendant dix ans, suite à la livraison de travaux. « En décennale, l’activité de couvreur est un peu sinistrée parce que les infiltrations d’eau sont fréquentes après des travaux de toitures et le taux d’accidents du travail est plus élevé qu’en moyenne chez les artisans », indique Christian Valade, chef de marché produits pro chez MMA. Du reste, avec le carrelage et la canalisation, la couverture fait partie des trois professions les plus sinistrées au regard de la garantie décennale construction, l’activité de carreleur s’arrogeant la palme.
Protéger l’ouvrage pendant les travaux
En option, un artisan couvreur peut contracter une garantie dommages avant réception qui protégera son ouvrage pendant la durée des travaux ou du chantier. Par exemple, si une tempête vient mettre à mal un toit en cours de réfection, les dommages seront pris en charge par l’assurance. MMA, très active auprès des artisans y compris les couvreurs, propose également à ces derniers une garantie de...