L’assurance des bateaux de plaisance, intégrée dans une branche marine traditionnellement assez conservatrice, a dû s’adapter à une modification rapide des usages et des attentes des plaisanciers.
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« Notre premier objectif est de simplifier la plaisance car les nouveaux pratiquants viennent chercher un loisir occasionnel », observe d’emblée Lionel Boismery, responsable d’April marine. La pratique de la plaisance s’est profondément transformée cette dernière décennie avec l’arrivée de la plaisance collaborative, qui regroupe principalement la location entre particuliers, la co-navigation et les boat clubs. De nouveaux usages qui facilitent la pratique pour les néophytes. « Nous avons donc pris une orientation résolument axée sur les services facilitateurs avec de l’assistance adaptée, de la conciergerie, ou encore un service météo au quotidien », ajoute-t-il. Sachant que pour la question de la location entre particuliers, le sujet de l’assistance a évolué. « Les loueurs professionnels géraient eux-mêmes l’assistance en mer et le dépannage de leurs bateaux loués, précise Lionel Boismery. Aujourd’hui, nous avons étendu nos services d’assistance pour qu’ils couvrent les nouveaux usages. » Sans oublier les efforts de digitalisation pour coller aux attentes d’une nouvelle génération de marins. Il poursuit : « Le marché de l’assurance plaisance en général étant une niche, il y a eu moins d’investissements lors des débuts de la digitalisation. Il y a donc eu récemment de gros efforts de rattrapage pour l’ensemble des acteurs afin d’arriver aux standards du marché de l’IARD. »
La plaisance collaborative a également impliqué pour les acteurs de l’assurance plaisance l’instauration...