Remis au goût du jour par Emmanuel Macron, le transport en autocar attire de plus en plus de voyageurs. Bien que le secteur affiche une faible accidentalité, les assureurs ne se bousculent pas pour monter à bord.
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Avec 3 900 entreprises employant plus de 100 000 salariés, selon les chiffres de la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV), le secteur est en croissance et continue de recruter. Le transport par autocar comprend des activités diversifiées et souvent indispensables à l’économie nationale comme par exemple le transport scolaire, sans lequel près de 500 000 enfants ne pourraient pas être scolarisés faute d’établissements scolaires à proximité de leur domicile. D’ailleurs, en régions et en grande banlieue, les services réguliers d’autocars sont souvent exécutés en vertu d’une délégation de service public signée entre les collectivités territoriales et les entreprises de transport, assortie, c’est logique, de subventions publiques afin de rendre accessible le prix du trajet.
Pour sa part, le marché des « autocars Macron », voté à l’initiative du ministre de l’économie et des Finances de l’époque à la suite des textes européens de libéralisation, a permis d’étendre le maillage territorial en multipliant les liaisons nationales et internationales de transport de voyageurs par autocars. A côté de ces lignes régulières, le transport occasionnel de voyageurs pour des excursions en groupe tire aussi son épingle du jeu.
Panne d’assurance
En matière de transport de personnes, comme ailleurs, le rôle de l’assurance est essentiel. L’obligation de sécurité, ainsi que son corollaire l’indemnisation de la victime transportée sans que celle-ci ait à démontrer la faute du transporteur, font de l’assurance responsabilité civile obligatoire un des principaux postes budgétaires de l’entreprise.