Une poignée d'assureurs et de courtiers est positionnée sur ce micro marché d'assurance faiblement sinistré. La modernisation de la flotte et la diversification du transport fluvial leur permettent d'envisager l'avenir sereinement.
En dépit d'une légère contraction en 2014, le transport par voie d'eau fluviale affiche une relative stabilité au regard de la conjoncture et en comparaison avec les autres modes de transport«, affirme Marc Papinutti, directeur général de VNF (Voies navigables de France). En 2014, le commerce extérieur s'est maintenu avec une quasi-stabilité des trafics imports/exports (-0,3 %) alors que le trafic intérieur a connu une évolution en demi-teinte (-3 %). Au global en 2014, ce sont 56,7 M de tonnes et 7,7 Md de tonnes-kilomètres qui ont été transportées par voie fluviale sur le réseau navigable national. Trois filières ont significativement progressé : les céréales, la métallurgie et la filière conteneurs (+5,2 % pour cette dernière, en variation de volume). «Nous sommes passés de 480 000 boîtes en 2013 à 500 000 en 2014«, fait remarquer François Bouriot, adjoint au délégué général du CAF (Comité des armateurs fluviaux). Et d'ajouter : «En dix ans, ce trafic a été multiplié par deux.»
Deux filières ont cependant reculé, le charbon et les matériaux de construction. Les bonnes performances des bassins de la Moselle et du Rhin ont participé à la tenue du trafic. Les bassins de la Seine et du Nord-Pas-de-Calais ont pour leur part connu une pause dans leur développement. En 2014, VNF a investi 162 M€ pour entretenir, sécuriser et moderniser le réseau.
Un transport économique, fiable et écologique
Considéré comme vertueux pour l'environnement, le transport fluvial peut encore améliorer sa compétitivité. Cela passe notamment par la modernisation de la flotte et l'optimisation de l'emport des unités fluviales.