Le SNSA s'alarme de certaines évolutions réglementaires.
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Malgré la crise, ce sont les services à domicile et à la personne qui ont connu la plus forte croissance (+ 14,8 %) parmi les activités des assisteurs l'année dernière. Si le SNSA (Syndicat national des sociétés d'assistance) s'en réjouit, il déplore les changements fiscaux récurrents et certaines mesures comme l'augmentation de la TVA. «Le consommateur ne s'y retrouve plus, cela encourage le travail non déclaré et porte atteinte aux initiatives des professionnels», estime Nicolas Gusdorf, son président.
Dans le secteur de l'automobile, où le nombre d'interventions est resté stable, le débat autour de l'eCall se poursuit. Le Parlement européen a adopté le 26 février dernier une résolution législative qui réaffirme la coexistence du système TPS (bouton manuel) et du système paneuropéen de déclenchement automatique des services de secours en cas de choc ou de retournement de la voiture. Or, sur les flottes déjà équipées, le SNSA constate que 90 % des appels manuels ne nécessitent pas d'intervention d'urgence... Aussi, il demande à ce que les assisteurs puissent filtrer les appels de l'eCall centralisés par le 112.
Parallèlement, le syndicat s'interroge sur les effets de la loi Hamon. «A la différence des assureurs, nous devons vérifier très rapidement les garanties. Cette loi va générer une complexification de la gestion dans le travail de l'assurance, mais aussi des difficultés de gestion des sinistres. Nous aurons plus de mal à vérifier les couvertures des clients.»
DIA 2 et Solvabilité II en ligne de mire
Contrairemen...