Sous la pression de nouveaux risques et de voyageurs en quête de couvertures plus larges, les assisteurs réduisent le périmètre de la force majeure et développent de nouvelles solutions pour les risques naturels et ceux liés au terrorisme.
Journaliste
Voyager pour ses loisirs comporte encore une part de rêve pour bon nombre de touristes. Mais pour que ce rêve ne se transforme pas en cauchemar, souscrire un contrat d'assistance permet de partir en toute tranquillité. L'assistance offre aux assurés un confort maximal avec la certitude d'être pris en charge, dans toutes les parties du monde, aussi bien en cas de pépin mineur qu'en cas d'accident corporel grave, voire avec un rapatriement sanitaire en avion spécialement affrété. Aujourd'hui, toutes les 6 secondes, un téléphone sonne sur le plateau d'une société d'assistance pour réclamer de l'aide. Une nouvelle preuve du dynamisme d'un marché en pleine croissance.
Née il y a cinquante ans avec l'essor du tourisme, l'assistance avait à l'époque pour seule vocation de secourir les voyageurs partout dans le monde dans les meilleurs délais. Depuis, elle a beaucoup évolué, en couvrant largement les besoins quotidiens des assurés (assistance routière, prestations d'aide à domicile...), mais elle reste avant tout un métier confronté à l'urgence. L'assistance voyage, une des branches du secteur, est plus spécifiquement chargée de l'annulation des voyages, de la perte des bagages, de l'assistance médicale et du rapatriement sanitaire des assurés. A ce titre, c'est le métier phare de la profession, lié à la médecine et impliquant un nombre important de prestataires (médecins, transporteurs, personnel para-médical, chargés d'assistance, équipement médical...).
Des résultats contrastés
Les sociétés d'assistance...