En remplacement de l'indemnisation pécuniaire, les assureurs s'associent de plus en plus aux artisans ; une solution intéressante, tant en termes de maîtrise des coûts que de satisfaction client. Focus sur les différentes stratégies en la matière.
Jounaliste
Une tapisserie abîmée à la suite d'un dégât des eaux, une vitre brisée par un cambrioleur, une cuisine endommagée à la suite d'un incendie... autant de sinistres qui constituent une épreuve pour les assurés victimes de tels événements. Lorsqu'il concerne l'habitation - qu'il s'agisse d'un bris de glace, d'un dommage électrique, d'une fuite de canalisation... -, les assurés se trouvent souvent très démunis, face aux démarches à entreprendre. Même s'ils sont correctement indemnisés par leur assureur, tout le travail reste à faire et c'est souvent un parcours épuisant : ils doivent, par leurs propres moyens, rechercher des entreprises, faire établir des devis, en sélectionner un ou plusieurs selon la nature des travaux à réaliser, obtenir l'accord de leur assureur, prendre les rendez-vous pour effectuer la remise en état de leur domicile... A moins qu'ils préfèrent un règlement de gré à gré, afin de réaliser eux-mêmes les travaux, lorsque ceux-ci sont mineurs. Aussi, l'indemnisation par chèque n'est-elle plus la seule possibilité en matière de réparation des dommages immobiliers. Une autre forme d'indemnisation gagne du terrain : la réparation en nature. Cette solution n'est pas nouvelle puisque certaines compagnies ont plus de vingt ans d'antériorité dans le domaine. C'est notamment le cas de Groupama, qui a été l'un des pionniers en la matière au travers de sa filiale France maintenance bâtiment (FMB), issue du Gan. « Aujourd'hui,...