Intervenant incontournable lors d’un sinistre habitation, l’expert d’assurance voit son métier évoluer sous l’effet conjugué des nouvelles réglementations en matière de construction, des nouveaux matériaux utilisés, écologiques et nanotechnologiques, de l'automatisation des process et enfin de l’habitat connecté. Devant tous ces changements, l'expert doit résoudre une difficile équation : maintenir sa technicité tout en adoptant une nouvelle façon de travailler. Les nouveaux outils et Internet modifient aussi considérablement sa relation à l’assureur et à l’assuré.
« Dans le domaine de l’habitation, il nous faut assimiler une réglementation technique de plus en plus complexe : normes d’isolation RT 2012, normes électriques C1500, traitement des déchets de l’amiante, contraintes liées aux énergies nouvelles, photovoltaïque notamment », explique Christophe Friang, responsable risque particuliers et immeuble chez Cunningham Lindsey.
« Le chiffrage du dommage dans une habitation construite en bois, chanvre, terre crue ou en paille, ne s’effectue pas en effet de la même façon que celui d’une habitation en parpaing », affirme Jean-Bertand Bonein, directeur relation clients et développement de Texa. Les experts habitation, tenus de s’adapter à ces nouveaux environnements, recourent massivement à la formation professionnelle. Les groupements d’expertise y consacrent un pourcentage élevé de leur masse salariale. L’attention est également portée sur les évolutions juridiques.
« Même si le...