La course est lancée... En cette période de reprise des cours, les acteurs historiques affûtent leurs armes au côté de la grande distribution pour séduire les parents. Analyse de ce marché de niche.
Le 4 septembre, jour de rentrée des classes, une nouvelle cohorte d'enfants va intégrer le système éducatif, dans le public ou le privé sous contrat. Pour les inscrire, les parents s'y sont pris le plus souvent avant l'été. L'assurance scolaire marchant de pair, elle a dû logiquement être souscrite en amont. Mais il y a toujours des retardataires ! « Dans le secteur public, le jour de la rentrée des classes, ou au plus tard dans les trois jours qui suivent, les informations sur ce sujet sont diffusées aux parents par le canal des associations de parents d'élèves », rappelle Edgard Mathias, président national de la MAE.
Certes, l'assurance scolaire reste facultative dans l'enceinte de l'école. Mais elle devient obligatoire dès lors que l'enfant sort de ces murs, pratique une activité sportive ou culturelle sous l'égide de son école, ou participe à une classe nature, découverte, etc. Une attestation d'assurance RC scolaire doit en effet être fournie. Pour autant, beaucoup de parents ne jugent pas nécessaire de souscrire un contrat à part entière. Ils s'imaginent, à tort, être déjà couverts par le biais de leurs contrats MRH. Or, ces contrats comprennent bien un volet responsabilité civile, mais plus rarement une garantie individuelle accident. Si l'enfant se crée un dommage, conserve une séquelle ou se trouve handicapé, il n'est pas couvert. Seule l'assurance scolaire protège intégralement les enfants en toutes circonstances, y compris sur leur trajet domicile-école. En fait, le champ des assurés est très large. Les contrats se déclinant en fonction de l'âge, de la maternelle aux études supérieures.