Déjà avant la pandémie, sous l’effet de la poussée de l’écologie, nombre de citadins empruntaient de plus en plus une trottinette, un vélo ou une voiture électrique. Certaines municipalités de grandes villes les y encourageaient d’ailleurs en mettant à leur disposition des flottes en libre-service. Les mêmes élus ont par ailleurs cherché à faciliter la circulation de ces nouveaux moyens de locomotion en aménageant la voirie par la création, entre autres, de pistes cyclables. La pandémie a encore accentué cette tendance, en poussant les usagers de transports en commun à se replier vers ces solutions individuelles. Mais ces véhicules sont dotés d’une batterie qui peut tomber en panne. Or, le maillage des bornes de recharge est encore peu développé. Les assisteurs ont un rôle à jouer à cet égard et peuvent même accompagner ce mouvement par les offres qu’ils développent.
Des véhicules de remplacement électriques
« Fait nouveau de cette année, on a de plus en plus de demandes de clients pour un véhicule de remplacement électrique, illustre Olivier du Besset, chief operating officer et directeur de la ligne métier auto-habitation-santé chez Europ assistance France. Parfois, c’est parce que leur véhicule habituel est lui-même électrique, mais souvent c’est pour profiter de l’occasion et tester ce type de motorisation. On travaille à répondre à cette attente avec les loueurs pour cet été. » Les assisteurs s’attendent plus largement à une demande accrue de véhicules de remplacement, comme l’été dernier, les Français cette...