Cette année encore, l'enfer du Nord a vu son lot de gamelles spectaculaires sur les pavés glissants. Mais l'organisation de la classique cycliste et ses partenaires assisteurs et assureurs n'ont pas eu à déplorer d'incidents graves.
Journaliste
257,5 kilomètres à pédaler entre Compiègne et le vélodrome André-Pétrieux de Roubaix : comme le dit Pierre-Yves Thouault, directeur adjoint du cyclisme chez Amaury Sport Organisation (ASO) : « Personne ne peut rester indifférent au spectacle offert par Paris-Roubaix. ». D'un côté, il y a les passionnés qui ne sauraient manquer cette course unique au monde, où la victoire dépend autant de l'endurance que de l'adresse à maîtriser un cycle lancé à fond sur des secteurs pavés. De l'autre, il y a ceux que rebute définitivement cette kermesse géante, où l'on "saucissonne" sans complexe avec son voisin. Pour mettre tout le monde d'accord, il suffit de rappeler qu'il s'agit du seul événement sportif de plein air où la météo fait partie du spectacle : si le soleil est au rendez-vous, le passage des pavés sous un nuage opaque de poussière sera dantesque. Mais s'il "drache" des cordes, les journaux feront leur Une sur les visages maculés de boue de coureurs grimaçants ou sur les gadins des uns et des autres.
Pour l'assurance, cette dixième manche de l'UCI (Union cycliste internationale) World Tour mérite tous ces surnoms : la reine des classiques, la dure des dures ou plus simplement l'enfer du Nord ! Car, pour l'organisateur ASO, Mutuaide, en charge de l'assistance, Gan et Generali, ses assureurs, elle représente une vitrine mondiale de leur savoir-faire et un sacré galop d'essai avant le Giro ou le Tour de France. Tous s'activent dans l'ombre autour d'un seul impératif : la sécurité....