Rentable et modérément sinistré, l'assurance plaisance attise les convoitises. Retour sur un marché où la concurrence se fait plus vive et où de nouvelles offres ciblées apparaissent.
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Le Salon nautique international de Paris, qui ouvre ses portes le 3décembre prochain, ne le démentira pas. Le secteur a retrouvé la forme en 2011 après deux années, sur fond de crise économique, entachées par une baisse de la production et du chiffre d'affaires. Selon la FIN (Fédération des industries nautiques), un très bon niveau d'activité a été enregistré dans les domaines de la maintenance, des services et du négoce. Si la vente de bateaux a connu une croissance modeste - la FIN prévoit une hausse de 3% des immatriculations de bateaux à moteur neufs -, le marché de la location affiche, lui, des résultats satisfaisants. La France compte aujourd'hui 4millions de pratiquants réguliers et un parc de plus de 500 000 bateaux en activité (moteurs et voiles confondus). La plaisance à moteur, avec des unités plus modulables, se taille toujours la part du lion. Sur la voile, les multicoques montent en puissance.
Des primes en hausse
L'assurance plaisance, segment du marché maritime et transports, continue de progresser régulièrement. « En 2010, l'encaissement de primes a atteint 141,5 M€ contre 129,3 M€ en 2009, soit une hausse de 9,4%, indique Jean-Paul Thomas, responsable de la direction des assurances transports de la FFSA. Une belle performance compte tenu du contexte économique. »
Une quinzaine d'acteurs traitent des opérations plaisance. Generali, Axa, Groupama transport, Allianz France, Macif et MMA encaissent à eux seuls plus de 50% des primes. Mais la concurrence s'est accrue ces deux dernières...