Les contrats habitation haut de gamme sont à un croisement : entre mutualisation des risques et spécialisation de la souscription, l’assurance balance.
journaliste
L’offre est alléchante : couvrir dans un même contrat des garanties dommage sur le bâtiment, ses embellissements, son parc et ses fontaines, mais aussi son contenu, qu’il soit composé de collection d’art, meubles design, dressing haute couture, bijoux ou grands crus, ainsi que des garanties RC propriétaire d’immeuble ou vie privée avec extension au personnel de maison, qu’il soit jardinier, intendant ou gardien. Les spécificités sont légion et font toute la complexité de ces produits : de la couverture d’une cave à vin, à celle d’une écurie qu’elle soit automobile ou chevaline, de la valorisation d’embellissements historiques (lambris Renaissance, plaquage en cuir de Cordoue, et autre corniche sculptée) à la prise en compte du surcoût lié à la reconstruction en valeur à neuf d’un monument historique exigeant des savoir-faire spécifiques et des matériaux souvent rares et de qualité. « Sur l’immobilier, paradoxalement, la technicité de cette assurance n’est guère compliquée : on compose à partir des garanties classiques d’une MRH adaptées aux particularités de ces biens (ornements, dépendances…) éprouvées lors de visites de risques obligatoires grâce à un réseau d’experts dédiés. La difficulté est sur l’équilibre avec l’appréhension du risque du contenu, souvent composé d’une collection d’art », explique Yoann Chery, président du groupe Leader Insurance.
« Nous sommes dans l’excellence du tous risques : le contrat s’adapte au client et non l’inverse. On parle de propriétés de...