Depuis les années 70, les assureurs ont mis en place des conventions en dégât des eaux pour simplifier et accélérer la gestion des sinistres de faible enjeu. « Dans le but d’indemniser encore plus rapidement les sinistrés et de délivrer une qualité de service accru, les assureurs ont signé une nouvelle convention il y a deux ans, indique Sébastien Navarro, expert généraliste certifié EEA en Île-de-France chez Sedgwick France, filiale du leader mondial en solutions de gestion de sinistres et d’expertise. En effet, depuis le 1er juin 2018, les sinistres dégâts des eaux, mais aussi incendie, sont régis par la convention IRSI (convention d'indemnisation et de recours des sinistres immeubles) en lieu et place notamment de la convention Cidre, qui n’existe plus. Cette convention s’applique à tous les assureurs signataires. »
La nouvelle convention entend simplifier et accélérer le règlement des sinistres dégâts des eaux et incendie, en réduisant notamment le nombre d’intervenants. De fait, pour une grande majorité de sinistres, il pouvait y avoir souvent autant d’experts d’assureurs que de lésés et responsables de sinistres, avec à la clé des rendez-vous contradictoires à répétition entre les différents assureurs, ce qui retardait d’autant l’indemnisation du préjudice.
Limiter le nombre d’intervenants
« Les principaux apports de la convention IRSI consistent ainsi dans la désignation d'un assureur gestionnaire unique, chargé de la gestion du sinistre, mais aussi dans la simplification de l'évaluation du dommage aux...