Avec la flambée du prix des réparations auto et la poussée de la sinistralité, les assureurs serrent les boulons, notamment au niveau des réseaux de réparateurs. Et la tendance est aux partenariats et aux regroupements.
La réduction des accidents de la route est une réalité depuis plusieurs années. Les véhicules sont de plus en plus fiables, les automobilistes roulent un peu moins, et souvent moins vite, (radars obligent !). Autant de facteurs favorables pour la sinistralité auto. Mais c'était sans compter sur les deux années noires de 2009-2010 marquées par les tempêtes Klaus, Quinten et Xynthia, ainsi que les inondations dans le sud de la France qui ont causé de nombreux dommages.
Selon les chiffres de la FFSA, en assurance de biens et de responsabilité, le montant global des prestations et des dotations aux provisions a atteint 33,9 Md€ en 2010, en baisse de 2,6 % par rapport à 2009, une année particulièrement noire qui avait vu bondir de 12 % la charge des sinistres. En automobile, les prestations versées en 2009 ont augmenté de 8 %, à 15,7 Md€, puis se sont stabilisées à 15,5 Md€ en 2010. Les mauvaises conditions climatiques ont continué à peser sur les assureurs et ont particulièrement impacté la garantie bris de glace. Pour preuve, le ratio combiné est resté élevé en 2010 à 103,2, en légère amélioration par rapport à 2009 où il s'envolait à 104,7.
Le début 2011 annonce enfin l'accalmie et la sinistralité globale auto atteint des niveaux plus proches de ceux de 2008. Au premier semestre de l'année, la fréquence des sinistres matériels auto était plutôt en baisse, sauf sur le bris de glace et les vols qui restent à des niveaux importants.
Un retour au calme qui donne l'occasion aux...