La restructuration prévue dans le cadre du projet « Fit for futur » visant à faire d’AGCS le leader de l’assurance grands risques en 2020 prévoit d'optimiser les process et réduire les coûts, notamment au sein de la succursale française qui compte 370 salariés. En phase de négociations avec la direction, les représentants du personnel anticipent des réductions d’effectifs.
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Dès février dernier, la CFDT s’est inquiétée des retombées en termes d’emploi du projet « Fit for futur » (FFF) annoncé par la direction d’AGCS avec l’objectif de « réduire la complexité et améliorer l’efficacité, et s’assurer que nous avons les profils requis pour remplir nos missions afin de satisfaire nos clients. Cela implique de concentrer nos investissements sur les domaines qui en ont le plus besoin et d’optimiser nos coûts ».
Dans ce cadre, une étude globale de l’organisation, de la structure et des processus de l’entité grands risques d’Allianz a été menée par le cabinet Oliver Wyman en France, Allemagne, Grande-Bretagne et Amérique du Nord, les quatre zones prioritairement visées, et est aujourd’hui en phase d’analyse. Aujourd'hui succursale d'AGCS SE, l'entité française en charge des grands risques affichait des revenus annuels de près de 550 M€ quand elle était encore filiale d'Allianz France.
Or, qui dit optimisation des coûts dit généralement réduction d’effectifs. Dans une lettre aux salariés datée de septembre, la CFDT indique : « Nos doutes ont hélas reçu pleine et entière confirmation lors de la réunion de CE du 18 juillet où la direction a évoqué un plan de réduction d’effectifs. » Actuellement en phase de négociations, le CE précise qu’ « a été demandé de ne considérer, dans le cadre des réductions d’effectifs mises en œuvre par FFF, que des mesures socialement acceptables, telles que plan de départ volontaire et utilisation des départs naturels ».
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