Selon l’Observatoire du cycle, près de 515 000 vélos à assistance électrique ont été vendus en 2020, un record pour ce marché de niche très dynamique. Une nouvelle ère s’ouvre pour les assureurs qui nouent des partenariats et développent leurs offres pour des usages en forte évolution.
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« Pour les micro-mobilités (vélos à assistance électrique mais aussi engins de déplacement personnel motorisé comme les trottinettes), les premières demandes remontent à une petite dizaine d’années », observe Karine Gagneux, directrice du développement et des partenariats chez Generali. Elles venaient d’opérateurs du loisir qui achetaient ces vélos pour mettre une flotte de bicyclettes à disposition de leur clientèle. « Donc il s’agissait d’un risque sécurisé, dans de petites structures », précise-t-elle. Et ces demandes émanaient de courtiers d’assurance alors que les acteurs non-assureurs interrogent désormais le marché. « Nous commençons à nouer des partenariats pour de la vente affinitaire au moment de l’achat du vélo », relève Karine Gagneux. Et l’usage du vélo à assistance électrique (VAE) a considérablement changé avec le tournant de la crise sanitaire et l’aménagement des fameuses corona-pistes (1000 km de pistes cyclables temporaires en cours de pérennisation sur l’ensemble du territoire).
Indispensable au quotidien
Le vélo à assistance électrique se différencie d’abord du speed bike qui peut rouler jusqu’à 45 km/h de par la réglementation qui encadre strictement ce deuxième type d’engin. « Les speed bikes entrent pour nous dans la sphère de nos programmes motos, précise la directrice du développement et des partenariats chez Generali. C’est une sous-catégorie que nous assurons avec quelques partenaires privilégiés. » Au niveau de l’usage, le vélo à assistance électrique est de plus en plus...