Incendie, bris de machine et perte d’exploitation constituent la bête noire des entreprises de taille de pierre. De solides garanties associées à de la prévention limitent les risques.
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Matériau noble et vivant, la pierre est utilisée dans nombre de constructions. En France, beaucoup de monuments historiques, de châteaux, de belles demeures, voire d’immeubles d’habitation sont réalisés en pierre. Leur taille et leur mise en œuvre nécessitent un savoir-faire particulier, aux plans technique et artistique. Ce métier de taille de pierre est exercé par quelques rares entreprises spécialisées. Hérès (ex-3D Pierre) en fait partie.
Avec 14 personnes, travaillant pour les uns en atelier, pour les autres sur machines et en bureau d’étude, elle réalise un chiffre d’affaires annuel de 2,5 M€. Parmi sa cinquantaine de clients figurent des entreprises de restauration des monuments historiques, des artisans et des particuliers fortunés. Hérès développe par ailleurs depuis plusieurs années son activité à l’export. La société compte à son actif de prestigieuses réalisations. Sur Paris, par exemple, la tour Saint-Jacques, l’église Saint-Sulpice, les façades du musée du Louvre côté jardins ; en province, les pinacles de la cathédrale Notre-Dame de Rouen… Son directeur, Louis-Joseph Lamborot, explique se fournir pour ses chantiers essentiellement en pierres françaises du Bassin parisien (Saint-Maximin), de Bourgogne et de Poitou-Charentes. « Nous les achetons en bloc et les sélectionnons notamment sur leur qualité, leurs dimensions et leur rendu. La sélection finale dimensionnelle et qualitative a lieu à l’atelier. » Pour être plus...