Face à des risques toujours plus variés, la garantie des organisations non gouvernementales exige des polices complexes et adaptées. Courtiers et assureurs développent des garanties sur-mesure, tenant compte des spécificités régionales et des défis d’un monde en tension.
La France compte 1 300 organisations non gouvernementales (ONG) actives sur le 1,5 million d’associations de droit privé à but non lucratif (1). Les ONG se caractérisent par leur indépendance, leur vocation internationale ou humanitaire, et leur engagement dans des missions d’intérêt général. Plus du tiers des ONG françaises interviennent dans l’humanitaire, l’aide d’urgence, le développement durable et la protection de l’environnement. 15 % sont dédiées à la santé publique et à la lutte contre les épidémies, tandis que 10 % se concentrent sur l’éducation, l’accès à l’information, ainsi que sur les droits humains et la justice sociale. Leur action se déploie majoritairement dans les pays en développement (2) où elles jouent un rôle déterminant lors de crises, qu’il s’agisse de catastrophes naturelles ou de conflits. Pour sécuriser leurs activités internationales, ces ONG souscrivent généralement à quatre grandes couvertures. L’assurance responsabilité civile générale couvre les tiers, y compris les bénéficiaires, partenaires ou donateurs.
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Pour sa part, la protection des employés et volontaires couvre les expatriés, les employés locaux et les volontaires pour leur santé, accidents, invalidités ou décès et offre des garanties de rapatriement sanitaires ou sécuritaire avec une assistance 24h/7j. L’assurance des biens et des opérations couvre les locaux, les équipements, les infrastructures sur le terrain ainsi que les stocks de matériel humanitaire, leur transport et les chaînes...