Principal événement sportif à travers le monde, les JO n’ont pas résisté à la vague d’annulations/reports provoquée par le coronavirus. Désormais, ce sont les assureurs qui sont en première ligne pour limiter la casse.
journaliste
Du jamais vu ! Evénement sportif d’envergure mondiale, ayant lieu tous les quatre ans depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Jeux olympiques ont été reportés d’une année, et se dérouleront, sauf poursuite de la pandémie, du 23 juillet au 8 août 2021. De par l’importance des revenus générés par cet événement (5 Md€), les regards se sont tournés vers l’assurance, avec la crainte que les polices excluent la pandémie des risques couverts. D’un acteur secondaire des Jeux olympiques, l’assurance annulation s’est vue propulsée au premier rang. « Pour le report des Jeux olympiques de Tokyo 2020, il y a deux couvertures qui peuvent jouer, l’une souscrite par le Comité international olympique (CIO), et l’autre par le Comité local d’organisation des jeux (Cojo) », souligne Patrick Vajda, expert en risques et assurances du sport chez Siaci Saint Honoré.
Avant les Jeux olympiques d’Athènes en 2004, seul le Cojo souscrivait en annulation, et ce depuis les Jeux olympiques de Moscou en 1980. à cette couverture est venue s’ajouter celle du CIO, qui sur proposition de son président de l’époque Jacques Rogge, souscrit une police annulation depuis les Jeux d’Athènes en 2004. La première assurance conclue par le CIO était plafonnée à 150 M€, puis fut considérablement augmentée pour atteindre un plafond de plusieurs centaines de millions d’euros. Ce sont ces deux polices qui se sont retrouvées au premier rang lors du report des Jeux olympiques, avec comme principale interrogation le fait...