Avec 25 000 professionnels et cinq millions de pratiquants, dont 1,7 million de moins de 15 ans, la France est un pays de mélomanes à qui les assureurs proposent des couvertures destinées à éviter les couacs.
Il y aurait 6 à 7 millions d’instruments dans les foyers hexagonaux. Un Français sur 10 posséderait un piano, sans forcément en jouer, et les claviers arrivent en tête de leurs instruments préférés (56,4 %), devant la guitare (40,4 %), la batterie (10,3 %), le violon (9,6 %) et la flûte à bec (9 %) selon une enquête Oktav de 2022. La plupart des assurances habitation protègent ces objets, au même titre que d’autres biens mobiliers lorsqu’ils sont au domicile. « Qu’ils soient loués ou en propriété, les instruments comptabilisés dans le capital mobilier déclaré sont couverts contre les incendies, les climatiques, les attentats, les vols et les dégâts des eaux », détaille David Fertel, directeur produit IARD de Matmut. Mais comme le bris, la perte ou le vol ont le plus souvent lieu en dehors de chez soi, la souscription d’une police complémentaire peut s’avérer utile. Pour assurer les sinistres survenus hors domicile, Matmut propose une option « garantie instrument en tous lieux et tous risques ». « Plus de 95 % des sinistres déclarés concernent des instruments abîmés. Le vol ne représente que 5 % des dossiers », remarque David Fertel. Les modalités d’indemnisation sont calculées vétusté déduite, ou au prix d’occasion, selon que le bien a été acheté neuf ou pas. « La valeur de l’instrument assuré est déclarative. Nous ne la vérifions pas à la souscription, mais au moment du sinistre », précise D...