Avec plus de 400 compagnies en France, le cirque et les métiers qui l’entourent sont nombreux à couvrir. Entre caravanes itinérantes, numéros de voltige et animaux dangereux, les représentations sont à haut risque.
Journaliste
Bouglione, Pinder, Grüss, Zavatta ou Amar, tous ces prestigieux noms de cirques, synonymes de caravanes hautes en couleurs, de chapiteaux exubérants et de numéros de haute voltige, sont plus que jamais d’actualité en France. Avec près de 450 artistes et compagnies d’arts du cirque répertoriés en 2010 par le Centre national de ressources des arts de la rue et des arts du cirque, ce sont environ 1 000 spectacles qui sont proposés chaque année dans l’Hexagone. Si les budgets annuels moyens des cirques ne dépassent pas 100 000 €, certaines grosses enseignes nécessitent une logistique d’envergure, d’autant que 30 % des spectacles proposés sont mobiles, avec des problématiques d’assurance spécifiques.
Imposantes Flottes de PL
« Le transport de personnes, de biens et d’animaux représente une source de sinistres significative », explique Emmanuel Renouvin, en charge du développement commercial chez Ovatio courtage. Le cirque Bouglione, qui a repris la route après trente-cinq ans d’absence, s’est par exemple engagé sur une tournée à 18 M€ avec plus de 60 semi-remorques flambant neufs. « Nous sommes itinérants, par conséquent nous avons une assurance flotte pour l’ensemble de nos véhicules », signale pour sa part Gilbert Edelstein, PDG du cirque Pinder, lequel visite plus de 100 villes chaque année.
« Un convoi comme celui-là, ce sont environ 140 véhicules à couvrir (tracteurs + remorques), de la garantie au tiers jusqu’à la tous risques pour les engins les plus modernes ou les mieux équipés », précise Patrick...