Sans produit d’assurance dédié, les châteaux et belles demeures sont un casse-tête pour les preneurs de risques et les propriétaires. L’assurance de ces monuments à forts capitaux se compose de multiples contrats spécifiques selon l’usage, dans un contexte où leurs activités commerciales se développent.
journaliste
Biens d’exception, logements de prestige, belles demeures, monuments historiques… La sémantique est bien plus riche que les offres d’assurance pour ce type de bâti à forts capitaux (jusqu’à 250 M€ par édifice) et très hétérogène. « Ces demeures parfois de plus de 10 000 m² sont exclues des MRH haut de gamme limitées à 2 000 m². Le produit reste une MRH mais sur-mesure où chaque souscription est unique, nous confie Dominique de la Fouchardière, fondateur de SLA, filiale du courtier Verspieren, exclusivement consacrée aux belles demeures. Il est indispensable d’aller sur place, de passer du temps avec les propriétaires pour comprendre les problématiques de la maison. » L’assurance doit couvrir non seulement l’édifice mais aussi les communs, dépendances, écuries et parc de la propriété. « Les gens ont tendance à minimiser leurs risques à la surface habitable et négliger les communs pour baisser la prime, alors que ce qui compte est l’engagement maximum par sinistre donc le bâtiment principal. Il faut réfléchir en surfaces développées [la surface totale additionnée des rez-de-chaussée et de chacun des niveaux, évaluée à partir de l'extérieur des murs de façades, NDLR], ce qui permet de mieux calculer les engagements », poursuit le courtier.
La dernière difficulté de l’assurance dommages se niche dans la valorisation de ces biens qui dépend des embellissements intérieurs (cuir de Cordoue sur les murs, lambris historiques, modénature en façade…). L’indice n’est donc pas le prix de...