En 2024, 228 abattoirs d’animaux de boucherie (hors volailles) étaient dénombrés en France, en baisse de 5 % par rapport à 2023. Face aux risques spécifiques liés à leur activité, les exploitants d’abattoirs se tournent vers des courtiers et des assureurs spécialisés à même de fournir des couvertures adaptées à leurs besoins.
Les abattoirs relèvent du code risque 630 « traitement de la viande » (hors volailles) du CTN3, qui inclut une ou plusieurs des opérations suivantes : abattage, découpe-désossage et conserverie. Ces établissements, où près de 29 millions d’animaux – porcs, ovins/caprins et bovins – sont abattus chaque année, doivent souscrire à des assurances spécifiques pour sécuriser leur activité. « L’exploitation d’un abattoir en France implique une gestion rigoureuse des risques pour assurer la pérennité de l’activité et se conformer aux réglementations en vigueur. Ces risques couvrent plusieurs domaines : les biens et équipements, la santé publique et l’environnement, les salariés, la responsabilité civile et les enjeux financiers », explique Yves Ganansia, président et fondateur du groupe Agis (Allsure Global Insurance Solutions).
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Spécialisée dans le courtage en assurance et réassurance depuis 1977, cette société au capital de 400 000 € a longtemps proposé des solutions pour les abattoirs. « Nous ne fournissons plus d’assurances pour les abattoirs, car, pour le moment, ils ne sont pour la plupart pas assez sécurisés et il est donc apparu logique de ne plus assumer ce risque », ajoute-t-il. Les exploitants d’abattoirs recourent le plus souvent à des courtiers ou conseils en assurance (AMO) de l’agroalimentaire afin d’identifier les couvertures adaptées à leurs risques. « Les assureurs qui prennent en charge ces risques sont majoritairement les Lloyd’s de Londres, Generali, Allianz, et...