À l’ère des réseaux sociaux et du tout numérique, chacun s’expose à des désagréments lorsqu’il met tout ou partie de sa vie en vitrine sur Internet. De la diffamation à l’usurpation d’identité, en passant par le dénigrement, les risques ne manquent pas. Des assureurs proposent des garanties, mais dans certaines limites.
journaliste
Chaque année, un tiers des requêtes à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) est lié à l’effacement de contenus numériques. L’e-reputation ou réputation en ligne recouvre tout ce qu’une personne peut elle-même publier sur des réseaux sociaux, des blogs, des plates-formes de partage de vidéos, mais aussi ce que d’autres peuvent mettre en ligne à son sujet, précise la Cnil. Avoir la maîtrise de ces informations est important, ne serait-ce que lorsqu’on est à la recherche d’un emploi, occasion parmi d’autres d’être « googlisé ». Si les conseils de précautions sont légion sur le Net pour tenter de se prémunir, cela ne suffit pas toujours, car dès qu’un contenu a été publié sur la toile, il est compliqué d’en supprimer la trace. C’est pour protéger l’image en ligne des particuliers et de leur famille que des assureurs, parmi lesquels Swiss Life, ont mis au point une assurance e-reputation.
Moyennant près de dix euros par mois, Swiss Life e-reputation protège l’assuré « en cas d’atteinte à sa réputation dans le cadre de sa vie privée, par la diffusion d’informations via Internet, dénigrement, injures, diffamation, ainsi que par la publication via Internet de déclarations, d’écrits, de photographies ou de vidéos préjudiciables, sans son consentement ». L’assurance protège également le particulier contre l’usurpation de son identité, c’est-à-dire « l’usage non autorisé des éléments d’authentification ou d’identification de son identité par un tiers en vue de réaliser une action frauduleuse entraînant un préjudice dont l’assuré est la victime ».