Entre le bannissement de la voiture en ville et la crainte du virus dans les transports en commun, les Français sont de plus en plus nombreux à enfourcher un engin de déplacement personnel motorisé (EDPM), et notamment une trottinette. Ce mode de transport doit être assuré en RC, ce que beaucoup ignorent. Les assureurs sont sur le coup.
Les nouveaux modes de déplacement urbains et périurbains se développent depuis plusieurs années. Et la crise sanitaire a accéléré cette tendance, comme en témoigne une étude réalisée par Smart Mobility Lab à la demande de la FFA, d’Assurance prévention et de la Fédération des professionnels de la micro-mobilité (FP2M) et dont les résultats ont été rendus publics en octobre dernier. Il s’agissait d’analyser les usages, la prise de risques et l’accidentalité des utilisateurs d’engins de déplacement personnel motorisés (EDPM). D’après l’étude, 22 % des personnes sondées disent en avoir utilisé au moins une fois et 11 % se sont déclaré utilisateurs réguliers, c’est-à-dire au moins une fois par mois. La trottinette arrive largement en tête des EDPM, suivie de la gyroroue, du skateboard électrique, du gyropode et de l’hoverboard. Il s’avère en outre que les pratiques sont très différentes selon que les usagers sont propriétaires de leur trottinette ou ont recours aux flottes en libre-service (free-floating). Les premiers ont une pratique régulière et parcourent des distances moyennes assez longues, essentiellement pour effectuer des déplacements professionnels et scolaires. Les utilisateurs de l’offre en libre-service ont au contraire un usage plus occasionnel, davantage centré sur les loisirs et leur pratique est plus récente (moins d’un an pour trois quarts d’entre eux). L’étude relève une autre différence...