Quatre jours après l’annonce officielle de Thomas Cook, les assisteurs se retrouvent en première ligne dans le cadre des opérations de remboursement et de rapatriement des voyageurs. Dans un secteur du voyage en grande difficulté, des voix s’élèvent pour intégrer à l’assurance voyage une garantie en cas de faillite.
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« Le remboursement des clients français de Thomas Cook posera certainement problème. Il faut que la filiale française se place en cessation de paiement, ce qui n’est pas encore le cas », confie un assureur voyage au lendemain de la mise en faillite du voyagiste. Thomas Cook a annoncé de son côté, dans un communiqué de presse du mardi 24 septembre, qu’il allait demander son placement en redressement judiciaire auprès du tribunal de commerce de Nanterre : « Une information et une consultation du comité central d’entreprise (CCE) auront lieu aujourd’hui sur le projet de déclaration de cessation des paiements et d’ouverture d’une procédure de redressement. »
En attendant, les assisteurs sont timidement entrés en jeu. « Les contrats classiques d’assurance voyage couvrent les rapatriements en cas de décès ou d’accidents, or la situation présente est bien différente », expliquent-ils en chœur. En effet, la faillite ne fait pas partie des garanties voyage, ce qui complique singulièrement la tâche des professionnels.
C’est ce que confirme Europ assistance, un des assisteurs de Thomas Cook en France : « Nous avons un contrat avec le voyagiste anglais pour l’assistance en matière de rapatriement médical. Les voyageurs sont donc assurés sur ce volet et nous sommes en mesure d’intervenir. En revanche, nous ne sommes pas liés à Thomas Cook sur le risque de faillite. »
Les voyageurs français peuvent néanmoins être rapatriés via l’Association professionnelle de solidarité du tourisme (APST),...