A un an du coup d'envoi de l'Euro 2016 en France, le programme d'assurance de la compétition est déjà bouclé. Entre couverture des joueurs, des stades ou des spectateurs, UEFA et FIFA s'occupent de tout et laissent courtiers et assureurs sur le bord du terrain.
journaliste
Du 10 juin au 10 juillet 2016, la France accueillera la phase finale du 15e championnat d'Europe de football de l'UEFA (Union des associations européennes de football), le troisième « Euro » de son histoire. Pour l'occasion, pas moins de 51 matchs sont programmés dans 10 stades. Les 24 équipes nationales engagées se disputeront le prestigieux trophée Henri-Delaunay.
Depuis quatre ans, l'Euro a pris de l'ampleur et, pour cette édition, la France a vu grand avec 8 équipes et 20 rencontres supplémentaires par rapport à la dernière compétition en Pologne et en Ukraine. L'UEFA attend 2,5 millions de spectateurs dans les stades (contre 1,4 million en 2012), dont 1 million de visiteurs étrangers. Diffusés en direct dans plus de 230 territoires à travers le monde, les matchs devraient générer 1 Md€ de recettes liées aux droits télévisuels, celles des sponsors pourraient atteindre 400 M€, selon l'organisateur.
A événement sportif d'ampleur, programmes d'assurances hors norme. Sauf que dans sa volonté de contrôle absolu de l'ensemble des composantes de la compétition, l'UEFA a également la mainmise sur les couvertures du tournoi. Ainsi, dans son programme définissant les règles de fonctionnement de la compétition, l'union sportive emmenée par Michel Platini prévoit que toutes les parties prenantes à la compétition soient en charge d'assurer leurs propres risques, conformément à sa «European pyramid of insurance cover» (voir ci-contre).
De son côté, Euro 2016 SAS, l'association créée par...